Y a-t-il d’autres solutions ?

Oui. L’implantation d’installations industrielles en Champagne n’est pas la seule façon de résoudre le problème du traitement des déchets minéraux à Genève.

Il faut installer les activités de traitement des déchets minéraux dans des zones industrielles, directement accessibles depuis l’autoroute de contournement, pour éviter qu’un important trafic de poids lourds ne traverse tout le canton.

Pour protéger le voisinage de la poussière, des particules fines et du bruit, les concasseurs sont à installer dans des halles insonorisées, maintenues en dépression, et équipées d’une filtration de l’air rejeté. Les investissements pour ces aménagements onéreux ne peuvent être consentis que pour des installations pérennes.

En prévoyant de traiter les déchets de chantiers en zone agricole, dans des exploitations non pérennes, nos autorités cantonales font fausse route. Elles doivent aussi intensifier et améliorer le contrôle de pollution, et surtout éviter d’introduire une prescription en cas de contamination.

En principe, il faut éviter le remblayage au‐dessus du terrain naturel et la création de butes. Là où elles sont inévitables, elles doivent être limitées à une hauteur de 1.50 m au maximum.

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